« Une suite qui dérange, le temps de l’action » : à l’assaut des moulins à vent climatiques

« Une suite qui dérange, le temps de l’action » : à l’assaut des moulins à vent climatiques

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Le premier novembre prochain sortira dans les salles françaises « Une suite qui dérange : le temps de laction », le deuxième film documentaire porté par l’ancien numéro deux de la maison blanche : Al Gore...

 

L’ancien vice-président américain reprend son bâton de pèlerin écologique près de dix ans après la sortie de son premier documentaire : « une vérité qui dérange », réalisé par Davis Guggenheim et sorti en 2006, et qui avait significativement contribué à une réelle prise de conscience face au problème du réchauffement climatique.
Le film récompensé par deux Oscars en 2007 (meilleur film documentaire et meilleure chanson originale), reste à ce jour le troisième documentaire le plus vu au cinéma aux États-Unis.

 

Nous sommes en 2017, et les images des dégâts causés entre autres aux États-Unis, à Cuba, et dans les Caraïbes par l’ouragan « Irma », illustrent éloquemment les discours alarmistes tenus par les écologistes depuis plus d’une décade. Des images à même de faire prendre conscience de l’impact à long terme des changements climatiques, et même si les moyens d’agir ont évolué depuis 2006, il n’en demeure pas moins, selon Al Gore, que tout ce qui devrait être fait ne l’est pas, ou du moins pas avec la célérité et l’efficacité nécessaires.

 

Les documentaristes Bonni Cohen et Jon Shenk sont les auteurs de cette suite baptisée : « Une suite qui dérange, le temps de laction ». Ils ont suivi l’ancien vice-président américain depuis sa propriété du Tennessee, jusqu’en Inde, et aux Philippines, en passant par La Conférence sur le climat de Paris, dite « COP21 » (le film a été mis à jour depuis sa première au Festival du film de Sundance en janvier dernier, pour inclure l’annonce du président Donald Trump du retrait des États-Unis de l’accord sur le climat de Paris.), pour arriver jusqu’au Groenland où furent immortalisées sur pellicule des images captivantes documentant la fonte de la calotte glaciaire...

 

Dans d’autres plans du documentaire, c’est un Al Gore « homme de terrain » qui est cette fois-ci mis en scène, osant même des raccourcis qui ne manqueront pas d’amener de l’eau aux moulins de ses détracteurs :
« Et vous savez où va toute cette eau ? À Miami, Floride ! » dit-il face caméra pataugeant dans l’eau des inondations qui ont frappé la Floride en 2015.

 

Si certains des adversaires politiques d’Al Gore de tous bords mènent campagne depuis quelques mois contre ce nouveau documentaire, n’y voyant qu’une ode à l’action du prix Nobel de la paix 2007, qui n’apporte rien de nouveau dans les faits ni dans les témoignages des intervenants, d’autres comme Bill McKibben (journaliste et activiste qui a cofondé 350.org.) pensent que « personne n’a apporté aussi bien le message climatique à autant de gens de toutes les catégories »,

 

Un message à découvrir plus nombreux à partir du 1er novembre dans les salles de cinéma françaises, et espérons-le tunisiennes.